Entre pression et tentation, un jeu dangereux qui peut tout détruire sur son passage…
Anna, jeune femme carriériste, vient enfin d’obtenir la promotion qu’elle convoitait depuis des années. Un concours de circonstance ? Peut-être, mais pas seulement. Ces dernières années, elle a tout sacrifié pour ce boulot : son temps, son énergie et une bonne partie de sa vie sociale. Mais tout ceci n’aura pas été pour rien, elle est désormais la toute nouvelle manager du projet phare de la société de promotion immobilière new yorkaise pour laquelle elle travaille depuis 6 ans. Peaceful Yards, une révolution dans son secteur mais aussi une pression incroyable sur ses épaules et le projet qui va lancer sa carrière pour de bon.
Mais c’était sans compter Matthew, le responsable des relations publiques qu’elle doit faire rentrer dans les rangs. Sous ses airs d’Apollon charmeur, il est surtout arrogant et il va certainement mettre ses nerfs à rude épreuve. Il la cherche, il sait le pouvoir qu’il a sur les femmes… mais Anna se laissera-t-elle tenter ?
Cette attirance dangereuse sera-t-elle assez forte au risque de nuire à ses ambitions et la discréditer auprès de sa direction ? Une chose est sûre, Matthew ne fera rien pour lui faciliter les choses, au contraire…
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– Avec Casey c’était une chose, avec moi ça sera autrement, et ça sera ton tour d’apprendre à écouter.
Il se lève lui aussi, je tremble instinctivement. Il fait une bonne tête de plus que moi.
– Autoritariste avec ça. Tu ferais bien de baisser d’un ton, sans moi, vous ne pouvez rien faire.
Il me menace ?! Le pire, c’est que j’ai bien peur qu’il ait raison. On a besoin de lui pour le gala d’ouverture. Et faire imploser l’équipe dès le premier jour de ma prise de poste ne me gagnera certainement pas la confiance des associés. D’un autre côté, quel genre de boss s’écrase devant ses équipes ? Je lui en veux terriblement de me mettre dans cette situation impossible.
Je le regarde durement, mais l’animal tient sans broncher. Et le vert profond de ses yeux commence à me troubler… pour le cacher, je lui réponds d’un ton le plus glacial possible.
– Tu te surestimes, Matt.